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24 idées pour Noël

Padreblog
07 décembre 2020

Tourner une bonne fois pour toutes la page de cette année si déroutante… n’est-ce pas notre rêve discret ? Pourtant, au cœur de nos inquiétudes ou de nos angoisses, de nos fragilités et de nos limites, la réponse est déjà là : dans quelques jours, nous célébrerons un enfant qui est venu nous sauver de la désespérance. Pour les chrétiens, il est donc possible de lever les yeux sans naïveté : la lumière a vaincu les ténèbres ! A quelques jours de Noël, Padreblog souhaite participer à cette espérance en vous proposant ses « trois huit » : 8 idées de cadeaux, 8 idées de résolutions, 8 idées de livres pour l’année à venir.

Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive. N’hésitez pas à proposer vos idées dans les commentaires !

8 idées de cadeaux

Offrir des santons, ou bien renouveler le stock familial. Derrière cette belle tradition inventée par saint François d’Assise et popularisée par les santonniers de Provence, c’est toute la pauvreté et la simplicité de l’Incarnation qui touche les cœurs. Qui pourrait avoir peur d’un Dieu qui se fait si petit ? Nos préférés : ceux de l’artisanat monastique de Bethléem.

Se procurer une Saje box, une Auréole box, une Divine box : des concepts pour nourrir l’âme et le corps tout en aidant des communautés religieuses qui vivent ainsi de leur travail et prient surtout pour nous.

Remplir un chéquier de moments de qualité, « Bon pour 2022 », à offrir à ceux qu’on aime : bon pour un dîner, une rando, un séjour, un pélé, etc. à faire en couple, en famille, entre amis.

Offrir un abonnement à une revue ou à des podcasts : parce qu’il n’est pas interdit de donner de la matière à penser à ceux qu’on aime. Quelques idées ? Pour les revues : « La Vie », « Famille Chrétienne », « Codex » ou « Parole et Prière ». Pour les podcasts : « Philia » ou « Audible ».

Offrir des places de théâtre ou de concert : parce que le secteur de la culture a considérablement souffert ces dernières années, mais aussi parce qu’une société sans culture est un corps sans âme.

Faire un don à une œuvre ou à un projet missionnaire qui a du sens : le site Credofunding en recense plusieurs centaines !

Faire livrer ou bien livrer des croissants, le matin de Noël, à un monastère voisin : certainement notre idée la plus loufoque… mais terriblement sympathique, non ? Sinon – bien plus facile – offrir des chocolats aux militaires qui veilleront sur nous durant les messes de Noël.

Offrir un des livres de notre liste, plus bas ! (Et sinon, un de ceux présentés dans notre « bibliothèque inspirée »).

8 idées de résolutions

Penser aux autres en ces temps difficiles et proposer mon aide à des associations qui viennent en aide aux plus démunis : repas, visites, maraudes, co-voiturage, épicerie solidaire, etc.

Me confesser avant Noël, parce que le soir de Noël, Dieu se donnera si les cœurs sont ouverts. Or, nous avons tous une crèche à nettoyer : celle de nos cœurs ! Et personne ne pourra le faire à notre place.

Proposer mes services pour le nettoyage ou la préparation paroissiale des fêtes de Noël.

Faire (enfin !) mon premier virement pour le denier de l’Église. Une décision que l’on remet volontiers à plus tard pour un don pas tout à fait comme les autres.

Distribuer les horaires des messes de Noël dans les boîtes aux lettres de mon immeuble ou de ma rue.

M’inscrire à une retraite spirituelle l’année à venir.

Une bonne fois pour toutes, ranger cette pièce qui est un bazar depuis des mois ou réparer cet objet qui traîne et dont il faut que je m’occupe.

Faire un pèlerinage dans un sanctuaire français « dont-j’ai-entendu-parler-et-où-il-faudrait-quand-même-que-j’aille-un-jour » : Ars, Pontmain, La Salette, Lisieux, Domrémy, Alençon, Pellevoisin, Rocamadour, ND du Laus, …

8 idées de livres

Marcher la nuit, textes de patience et de résistance de Martin Steffens (Desclée de Brouwer). Cet ouvrage rassemble des textes publiés dans le journal « La Croix » à l’occasion de la crise sanitaire du Covid. Comme le sous-titre nous l’indique, le philosophe nous invite à prendre de la hauteur par rapport à la crise que l’humanité traverse. A travers les figures des Rois mages partis à la recherche du Sauveur, Martin Steffens nous offre une belle méditation qui conduit vers l’Espérance.

Le grand bonheur, vie des moines de Nicolas Diat (Fayard). Un appel à vivre une immersion dans le silence et la contemplation de la vie des moines. Le temps semble s’être totalement arrêté tant ce qui est décrit semble intemporel. Une lecture apaisante et sanctifiante.

La grande épreuve d’Etienne de Montéty (Stock). Grand prix du roman de l’Académie française 2020, cet ouvrage s’inspire directement de l’assassinat du père Jacques Hamel. A travers le cheminement progressif des personnages du roman, un prêtre, un policier, le fils adoptif d’un couple sans histoires et un jeune « issu de la diversité », le lecteur entrevoit les dérives de notre société déshumanisée. Le tout avec une finesse et une intelligence remarquable.

Se marier et durer du père Pierre-Marie Castaignos (Salvator). Un ouvrage qui fera sans doute référence dans la préparation des couples au sacrement du mariage. Construit sous forme de questions/réponses, il est aussi un puissant support de réflexion pour les couples qui ont déjà une longue vie commune, mais veulent continuer à « bâtir sur du roc ».

Nouvelles recettes de bonheur de Tugdual Derville (Ed. de l’Emmanuel). En réponse aux magazines de psychologie qui promettent le bonheur, Tugdual Derville nous livre sous forme de « fiches recettes » les clés d’un bonheur durable fondé sur une profonde conversion du cœur, du corps et de notre intelligence. Quelques exemples savoureux : savoir résister à son époque, se soigner sérieusement, cultiver la galanterie.

Dernières nouvelles avant la fin du monde de Natalia Trouiller (Mame). Une réflexion très accessible sur les fins dernières. Avec un humour fin et délicat, le lecteur se retrouve plongé dans l’attente du jugement particulier. Une attente matérialisée tour à tour par les préparatifs du banquet de l’Agneau, par une salle de catéchisme défraîchie, un hall d’attente d’un immense aéroport, un tribunal… On y retrouve nos grands saints et les anges qui nous paraissent si familiers mais aussi et surtout nos contemporains qui nous agacent mais qui se révèlent être des trésors d’humanité…

La grâce de Thibaut de Montaigu (Plon). Un récit autobiographique qui décrit comment l’auteur est touché par la grâce alors qu’il mène une vie dissolue et traverse une grave crise existentielle. Obnubilé par Dupont de Ligonnès, Thibaut de Montaigu est persuadé qu’il se cache au monastère du Barroux. Mais ce n’est pas lui qu’il y trouve mais bien le Sauveur. Le seul à pouvoir le comprendre est son oncle franciscain. Un ouvrage inattendu qui a le mérite, malgré quelques passages un peu crus, de nous montrer que si l’homme peut partir à la recherche de Dieu, Lui cherche l’homme bien plus encore.

Le journal de la peste de Michael O’Brien (Salvator). L’auteur de la série Père Elijah, bien connue de tous, propose un roman fascinant sur la résistance culturelle à l’emprise de la bien-pensance. Dans un Canada fictif, le héros, journaliste, est l’une des dernières voix à proposer une parole libre sur le monde. Sa résistance intellectuelle entraîne des conséquences terribles pour lui-même et pour sa famille. Une épopée à l’intérieur de la conscience humaine.

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